Samedi matin Adama nous quitte pour aller travailler
Pour le groupe direction l'embarcadère pour prendre la pirogue
Longue pirogue bariolée vert jaune rouge
C'est celle de l'oncle du jeune pêcheur Ousmane qui sera notre piroguier et guide
khadim nous accompagne sur l'eau calme et bien salée
Sur les rives la mangrove laisse voir ses huîtres accrochées à ses racines
Un banc de petits mulets sautent à côté de nous en un clapotis d'argent
Direction l'île où nous retrouvons Adama qui s'octroît quelques temps de répit
Visite du village où se côtoient (et se marient) musulmans, catholiques et animistes
Une entente symbolisée par les grands arbres aux pieds desquels s'effectuent rites et offrandes (lait de palme, sang animal,...) : un fromager "marié" à un baobab. Une grande branche de l'un est prise, comme mordue, par le tronc de l'autre. Et un palmier ronier a poussé entre eux, mais semble mort.
La mosquée sur la place du village, avec son marché et ses vendeuses de fruits, et celles croisées dès l'arrivée qui vous suivrons avec leur panier de bijoux et de sculptures en bois sur la tête, le tribunal, kiosque avec ses "vieux" qui prenent le frais, puis le "tam-tam téléphonique", haute percussion (un grand sabar ?) pour l'appel au rassemblement des villageois, rues de sable souvent étroites, gamins et adultes saluant, des touristes en visite comme nous, avec un guide, l'atelier des peintres sur sable, l'église ronde et sans clocher, le soleil qui donne,...
Adama rejoint son groupe de voyous
Par le chemin aux herbes sèches où circulent quelques charrettes
nous allons déjeuner
C'est un délice encore une fois puis nous bullons
Pélicans au repos, aigrettes, martins-pêcheurs, hérons goliaths ou cendrés, cormorans, aigles, courlis, Cédric se régale et tous filons sur l'eau, il fait chaud
Le soir nous partons en charrette pour Djilor voir la maison natale de Leopold Sedar Senghor, comme l'année dernière nous découvrons un lieu calme et serein, une grande maison au bord d'un bras de mer, un ponton de bois, un palmier courbé bercé par le vent. Le regard porte loin sur l'horizon plat, un femme de la famille du poète symphatise avec Angélique et lui dit qu'elle prépare un couscous de mil. Les coquillages blancs craquent sous les pas des P'tites Laines plutôt silencieuses
Le soir tombe doucement,
Retour à la nuit tombée à NDangane
Les silhouettes des arbres se découpent sur le ciel
Coups de chicotte de Cheik sur le corps clair et maigre de MBathiou en plein effort
Pas d'attaque de hyènes
Hier avant l'aéroport nous avons visité le musée de l'IFAN avec toutes ses sculptures (masques, statues, mises en scènes de cérémonies en grandeur nature...)
Bon j'arrête là, ce matin c'est lessive
banque, passage à l'école et coupure d'eau
banque, passage à l'école et coupure d'eau
Bisesà tous et à bientôt
Bises à tous
Demain départ pour Tambacounda
1 commentaire:
Nangédef ça va les nitkowers ! Mangiférek, ça va bien ici à La Roche. pleins de décalages dans la tête. Mais hier, je me suis replonger dans le pays de la Teranga. Le reportage sur la pouponnière est fini de monter. J'avais toutes les odeurs, des flashs d'images dans les mirettes. Et puis, hier soir, j'ai pris le frais du côté du port de M'Bour, guidé par Hausman à travers la criée et le marché, ça va du bien.
A (re)découvrir du 2 au 6 mars sur le 88.6 ou sur www.urban-radio.com.
Au programme de cette journée, hormis le taf habituel, le sujet sur le griot Senghor, Djilor me voilà !
J'espère que pour vous le trajet vers Tamba s'est bien passé. Et ces heures de taxi brousse ont-elles plu à Céd et Angélique. Et notre chère ville jumelle.
Un bisou de ma part au Gadec, à Ciré, Fatou, Moussa et Mamadou.
Et à vous tous.
Allez amoul solo et revenez-nous entiers et plus de souvenirs-expériences à nous raconter.
Des bises,
Père Thierry
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